Proche aidant
Comme vous, 11 millions de français sont des proches aidants. Vous accompagnez chaque jour un proche dépendant : enfant, parent, conjoint, ami, frère ou sœur… touchés par le handicap, la maladie ou le grand âge.
Etre aidant, cela signifie très concrètement, la plupart du temps :
- devoir faire face à toutes les situations,
- aider dans plusieurs domaines,
- se demander si l’on fait bien ou si l’on fait mal. Cela peut s’appliquer autant à certains actes (lever, déplacer, alimenter une personne dépendante), qu’au comportement que l’on adopte dans la relation avec la personne aidée (est-ce que je dois faire tout ce que mon proche me demande ? N’ai-je pas été trop dur(e) avec elle ou avec lui ?…)
- être seul face à toutes les tâches à accomplir,
- repousser sans cesse ses propres limites,
- renoncer, réaménager, réduire. Ces trois termes s’appliquent à de nombreux domaines : sommeil, vie privée, vie sociale, vie professionnelle, attention et soins à soi-même, loisirs, sorties etc…
- éprouver souvent un sentiment de culpabilité, car on a l’impression de ne pas faire assez, ou de faire mal…
Au fil du temps, être aidant transforme la vie et ne laisse plus de place à ses propres besoins et envies.
– Cela produit de la fatigue, du stress, un oubli de soi,
– Cela conduit à l’épuisement qui met en danger sa propre santé, et la qualité de la relation avec la personne aidée, que celle-ci soit un parent, un conjoint, un enfant.
Si la solidarité familiale est naturelle, la gestion du rôle d’aidant est moins évidente. C’est pourquoi les aidants ont besoin d’être soutenus, informés, accompagnés et formés. Ils peuvent ainsi apprendre à faire face à leur rôle et à améliorer la qualité de l’accompagnement de leur proche.
Pour améliorer :
- la qualité de vie de l’aidant,
- la qualité de vie de la personne qu’il aide,
- la qualité de la relation aidant-aidé